Surtout, ne pas toucher!
Cet après-midi, par les 30° qu'il fait actuellement en Belgique, j'ai eu l'envie de shopper à Bruxelles, de faire les magasins malgré le début des soldes demain. Alors que je regardais avec intérêt certaines pièces d'une boutique plutôt hype, j'entends grogner derrière moi un "Vous pourriez ne pas déplier les vêtements". Non seulement, je pensais cette phrase d'un autre temps mais le "s'il vous plaît" d'usage semble banni du dictionnaire du personnel de vente de la boutique! D'un coup, alors que le shopping a comme objectif de me détendre, j'ai revécu les grands moments de solitude et de stress qu'on a tous connu enfants lorsque notre maîtresse tentait une engueulade-fout la honte devant tous nos petits camarades.
Pourquoi, tout comme les "ne pas toucher" épinglé sur les rayons de certains magasins, pensais-je que cette phrase datait d'une époque pré-consommation contemporaine? Car tout simplement, à l'heure où les géants de la distribution de prêt-à-porter et Internet représentent une véritable menace pour les commerçants indépendants, j'imaginais que les petites boutiques avaient tout intérêt à redoubler d'efforts pour séduire les clients potentiels. Outre le choix des pièces vendues durant la présentation des collections, un personnel de vente accueillant ne peuvent qu'encourager à la vente! Cela explique très certainement pourquoi j'ai quitté le magasin, en ne me gênant vraiment pas pour donner mon point de vue à la vilaine "vendeuse".
Point positif, grâce à une recherche Google avec les mots clés "ne pas toucher", je suis tombée sur l'e-shop "Les Objets du Bonheur" qui vend des objets de déco "sensibles et tendres" (comme ils le disent). J'ai tout particulièrement aimé le porte-monnaie "Nous prions notre aimable de ne pas toucher aux fruits" mais j'ai peur qu'en l'achetant, sa simple vue me fasse repenser à cette Cruella de la vente!