Mais que ferais-tu pour une poignée de dollars?
A ce qu'il paraît, même la personnalité la plus importante au monde n'est qu'à maximum six relations de chacun d'entre nous. En d'autres termes, prenez par exemple ce cher Président Sarkozy, nous connaitrions d'office tous une personne qui connaît une personne, qui connaît quelqu'un qui connaît une personne, qui connaît une autre personne, qui elle même connaît une personne, qui connaît Nicolas. Nous ne pouvons que nous incliner devant celui (Frigyes Karinthy et sa théorie des six degrés de séparation) qui a analysé en profondeur ce phénomène sociologique pour arriver à une telle conclusion!
Jamais je n'aurais pensé être seulement à trois relations de TAC, la figure emblématique du parc d'attractions Disneyland Paris! Pour être précise, je devrais plutôt dire à trois relations de celle qui se cache derrière cet écureuil, ce "ranger du risque"! Elle a même été immortalisée par des mômes qui pariaient que TAC ne savait pas danser la Tecktonik. Perdu! Durant un apéro urbain avec ma cousine parisienne et ses copines, j'ai pu entrer dans la vie assez peu enviable de ceux qui, le temps des parades Disney, se transforment en héros de dessins animés.
Avez-vous déjà imaginé à quel point ça devait être pénible pour la "pauvre fille" qui joue la Petite Sirène, de devoir, déambuler en plein hiver simplement vêtue d'une queue de poisson et d'un soutien-gorge? Et sous la pluie battante, quoi de plus agréable que de voir son maquillage de princesse des mers dégouliner? Et pour celles et ceux, comme TAC, qui portent sur le dos un déguisement qui pèse facilement 15kg, le sort n'est pas forcément plus enviable! Le monde merveilleux de Disney, quoi!
Tout ça m'a fait repenser à quel point les jobs d'étudiants peuvent être si peu épanouissants! Un vrai foutage de gueule, parfois même! Tout comme les stages, d'ailleurs! Je me souviens ainsi d'une fille de ma classe d'école de commerce qui s'était retrouvée, durant son stage de dernière année dans une agence de pub, à devoir sentir sous les aisselles des t-shirts s'ils avaient été, ou non, portés par des promoboys! Mmm, miam miam!
Autant je trouve qu'il n'y a rien de plus courageux pour un étudiant de combiner ses études avec un boulot d'appoint afin d'aider des parents, de payer son logement ou son minerval. Autant j'aurais préféré me serrer la ceinture que devoir me retrouver à faire un petit boulot ultra contraignant dans le but unique de me payer des extras, comme un sac ou des chaussures griffés! Tout ça au risque en plus de flinguer mes études! En Espagne par exemple, où beaucoup de jeunes travaillent, le taux d'échecs est relativement très élevé.
Et vous, votre pire petit boulot d'étudiant, c'était quoi? Vous avez tenu le coup?